son nom

 

Ils nous sont étrangers,

Rentrent par une oreille,

Ressortent sans se fixer

Dans l'esprit qui sommeille.

 

Puis un jour par surprise

Quand un corps, un visage,

Un regard qui nous grisent

Nous font croire au mirage,

 

On veut savoir le nom

De cette troublante image,

Qui fait faire des bons

A notre coeur trop sage.

 

C'est alors qu'il devient

Un sujet d'obsession,

Réveille nos instincts

Dès qu'on entend le son,

 

Le son de son prénom,

Ou celui de son nom

On n'entend plus que lui,

Rêvant que pour la vie,

 

Il guidera nos pas,

Fera vibrer nos coeurs,

Oublier nos tracas,

Nos soucis, nos malheurs.

 

Comme il est doux le nom

De celui ou de celle

Qui nous donne des frissons,

De l’amour et des ailes.