Le p’tit courant d’air             

 

Un beau matin sur mon chemin,  

Alors que je n’attendais rien,

J’ai croisé un p’tit courant d’air,

Qui eût très vit’fait de me plaire.

 

Il arriva ce qui devait,

Un jour ou l’autre m’arriver,

Car je n’étais pas préparé,

Et très loin d’être immunisé.

 

Je devins très vite amoureux,

De l’adorable courant d’air,

Qui fit tout pour me rendre heureux,

Et dont je n’étais pas peu fier.

 

Malheureusement un matin,

La température de l’air,

Finit par descendre à tel point,

Que se givra mon courant d’air.

 

Mon cœur finit par s’enrhumer,

De mes yeux des larmes coulaient,

La fièvre finit par monter,

Tout mon être en fût ébranlé.

 

Mon cher et tendre courant d’air,

Dont le cœur a les pieds sur terre,

Ne fait rien qui puisse me déplaire,

Sinon mon cœur manquera d’air.

quel vent !