D'abord on ne voit qu'eux
Les imite dans nos jeux,
De nos petits malheurs
Ils consolent nos coeurs,
Nous enseignent la vie,
Nous aident à mieux apprendre,
Nous sortent de l'ennui
Nous poussent à entreprendre.
Et puis un jour on doute,
On les prend pour des vieux,
Quand on cherche la route,
Quand on est amoureux.
Refusant d'écouter,
Préférant ignorer,
Oubliant qu'avant nous
Ils ont tourné la roue,
La roue de la fortune
Et celle de l'infortune,
En encaissant des coups
Pour joindre les deux bouts.
Et c'est avec le temps
En découvrant la vie,
Qu'un beau jour on se dit;
Ils sont "chouettes" mes parents !