Un rien ma muse
Ce soir, jai décidé décrire.
Je minstalle confortablement
A la table, près du paravent,
Et prie ma Muse pour quelle minspire.
Dis-moi ma Muse, ne crois-tu pas
Que tu pourrais de temps en temps
Guider ma main, pour quune fois
Elle nécrive pas que du tourment ?
Je sais bien quil est plus facile
Pour toi de parler didylle,
Surtout quand un amour puissant
Se termine tragiquement !
Mais il est quand même des sujets
Quil est possible de narrer,
Autre que ces amours perdues
Et ces plaintes de coeurs déçus !
Car je dois tavouer, ma Muse,
Que jaimerais que tu mamuses,
Car toutes ces amours tristes musent,
Et il faut que juse de ruse
Pour ne pas laisser emporter
Mon coeur dans une profonde déprime,
Alors que le but recherché
Nétait de faire que de la rime !
Avec cet alcool qui me grise,
Jattends toujours que tu me guides,
Seulment tu nen fais quà ta guise,
Et me refuses ton égide.
Décidément tu ne maides pas,
A croire quil ny a que pour toi,
La tristesse et la nostalgie
De ces histoires damours finies.
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C'était dans le Sussex,
En revenant d'Essex,
Où des années le faix
Pesait sur mes cortex.
Je revois le contexte
De cette histoire complexe,
Quand j'ai posé l'index
Sur une photo surex.
J'ai retrouvé mon ex
Au visage convexe
Et au coeur de silex,
Celle que avec Alex,
J'ai trouvée dans l'annexe,
Couchée près du solex
Et des pots de Bondex,
Pour une histoire de sexe,
Ayant pris pour prétexte
D'y chercher des Kleenex
Pour frotter sa Rolex.
Je vous jure que ça vexe.
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Lâme des poètes (Devinette poétique)
Un jour, dans un pré vert
Il faisait beau, de lair
Doux soufflait sur la plaine,
Mes mains passant vers laine,
Caressaient tes reins beaux.
Alors que le coq tôt
Chantait au fond des champs,
Nous devenions amants.
La couleur de la vigne
En cette fin dété,
Où la corneille essaie
En vain de faire des trilles,
Me rappelle le manteau
De ce petit renard,
Vu un matin très tôt
Au pays de Ronsard.
Quand tu es là Martine,
Quand mon coeur mal armé
Contre un chagrin qui mine,
Je me sens épaulé.
Ce nest pas comme Claude, elle
Qui comme Valérie,
Cachée sous son ombrelle,
De ma tristesse rit.
Cest près de la fontaine
De la maison dHugo,
Où jécris et bois leau,
Que je guéris ma peine.
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Un jour dans un PREVERT
Il faisait BAUDELAIRE
Doux soufflait sur la plaine.
Mes mains passant VERLAINE,
Caressaient tes RIMBAUD.
Alors que le COCTEAU
Chantait au fond DESCHAMPS
Nous devenions amants.
La couleur de LAVIGNE
En cette fin d'été,
Où la CORNEILLE essaie
En vain de faire des trilles,
Me rappelle le manteau
De ce petit RENARD,
Vu un matin très tôt
Au pays de RONSARD.
Quand tu es LAMARTINE
Quand mon coeur MALLARME
Contre un chagrin qui mine,
Je me sens épaulé.
Ce n'est pas comme CLAUDEL
Qui comme VALERY
Cachée sous son om BREL
De ma tristesse rit.
C'est près de LAFONTAINE
De la maison d' HUGO,
Où j'écris et BOILEAU,
Que je guéris ma peine.
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Cétait un monde merveilleux,
Où tous les gens vivaient heureux,
Ils étaient tous très dévoués,
A leur vieux chef qui les aimait.
Cétait le peuple des ficelles,
Où le respect était de mise,
Et où le bout de chacunedelles
Avait une mission précise.
Il suffisait à leur vieux chef,
De tirer sur la bonne ficelle,
Et cest alors que derechef,
Tout sanimait comme des ailes.
Mais un jour mourut le vieux chef,
Et arriva un nouveau chef,
Nombreuses ficelles furent supprimées,
Et tout le système fut changé.
Apparurent des grosses ficelles,
Qui dirigeaient les ptites ficelles,
Et ce qui devait arriver,
Finit alors par arriver.
Plusieurs de ces grosses ficelles,
Tiraient toutes sur les mêmes ficelles,
Il sen suivit un sac de nuds,
Qui rendait tout lmonde malheureux.
On finit par ne plus savoir,
Sur quelle ficelle tirer,
Pour faire fonctionner sans histoire,
Ce monde désarticulé.
Il ne restait quà espérer,
Quun nouveau chef mieux informé,
Viendrait tout réorganiser,
Sans ne penser quà se soigner.
Nota ; Toute ressemblance avec des personnes connues est loin d'être fortuite.
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Cest en surfant sur internet
Que jai rencontré Marinette,
Très vite nous nous sommes aperçus
Qunous avions des atomes crochus.
Après quelques soirées de « chat »,
Par lintermédiaire dICQ,
Jappris quelle avait des nattes,
Et quelle avait un beau vécu.
Je reçus un jour par e-mail,
La photo de cette minette,
Elle avait une jolie binette,
Je ne voyais plus que par elle.
Elle usa de son GSM,
Pour menvoyer un SMS,
Qui me disait, tu sais, je taime,
Jai grand besoin de tes caresses.
Rendez-vous nous nous sommes donnés,
Dans un petit Cyber-café.
En prenant un peu de recul,
Je vis quelle avait un beau pull.
Elle sest approchée près de moi,
Et me mit dans un tel émoi,
Que javais envie, je confesse,
Daller lui caresser les tresses.
Elle avait un fort joli teint,
Un peu celui dun Sarrasin,
Javais dans ma tête le dessein,
Dembrasser follment ses deux mains.
Un amour alors romantique,
Remplaça le cybernétique,
Et tous deux alors frénétique,
Vécûmes des moments épiques.
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Je dormais dun profond sommeil,
Vagabondant parmi mes rêves,
Quand soudain au creux de loreille,
Jentendis une note brève.
Cela me mit vite en éveil,
Et je perçut alors la suite,
Dune charmante petite musique,
Qui navait rien dhabituel.
Cette musique accompagnait,
Unepetitevoix qui répétait,
Cest moi ! , Maïté ! ,Maïté !
Réveille-toi vite sil te plait,
Je suis venue pour tinspirer,
Quelques vers et quelques sonnets,
Que jaimerais te voir coucher,
Avec amour sur le papier !
Je sortis du lit stupéfait,
Par cet appel hallucinant,
Qui ne cessait de répéter,
Maïté ! dun ton lancinant.
Je venais dêtre interpellé,
Par toi, quon appelle la Muse,
Et qui venait me dévoiler,
Ton prénom, afin que jen use.
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Choisir son soir,
Surseoir son choix,
Suzon sait ça,
C'est sûr ! ce soir ?
C'est sous son pull
Qu'est son suçon,
M'a dit suzon,
Mon désir brûle.
C'est insensé,
Si ça se sait,
Sarah saura
Et s'en ira.
Samson lui sait
Et Samson boit,
Pour oublier
Son désarroi.
Cent sous sa pils,
C'est son souci,
Sans sous c'est pis,
Suis saoul, tant pis.
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Phil était hémophile
Et phil aimait filer,
Pour galoper les filles
Et aimer sans filet.
Phil avait pour amie
La petite Sophie,
Qui f'sait philosophie
A l'unif, à Paris.
C'était un phénomène
Qui aimait filouter
Son amie philomène
Que Philippe a mariée.
L'amour s'effilochait
Et Phil hochait la tête,
Espérant s'faufiler
Et faire sa conquête.
Phil amant, pensait-elle
Illumin'rait mes nuits,
Qui ne sont plus si belles
Depuis que je m'ennuis.
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Si Dona se donnait,
C'était donnant donnant.
Sidonie s'adonnait,
Mais c'était moins souvent,
Car si Dona comptait
Et n'donnait qu'en comptant,
Sidonie s'cantonnait
A des cas exaltants.
Si Dona tapinait,
Car aimant la besogne,
Sidonie jouissait
Carrément sans vergogne.
Si Dona sans remords
Ny voyait que rapport,
Sidonie de son corps
Affinait les rapports.
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C'était l'été,
Après le thé,
Léo, Lolie
Allaient chasser.
Quand l'hallali
Léo sonna,
Lolie alla
Lâcher Lassie.
Celle-ci sentait
Que sous son nez
Etait censé
S'trouver son cerf.
C'est insensé
Pensait Lolie
Qui s'enfonçait
Dans les taillis.
Le cerf est là
Mais l'tuer là
Lolie n'sût pas
Et s'en alla.
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Saucissonnée
Dans son ciré
Suzie saucée
Suit son Samson.
C'est en soirée
Qu'ils sont censés
Se présenter
Dans ce ciné.
Ciné sans son,
Sans sensation,
Samson s'assied
Car ça lui sied.
Suzie sait ça,
Si lui s'asseoit,
Si ça lui plait,
C'est sans succès.
Même sans cesser
De se serrer
Bien à dessein
Contre son sein.
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Amour quand à toi je médite,
Mon âme, mon coeur, mon corps lévitent,
Si ma raison me dit, mais dites !
Je reste sourd et je l'évite.
Car mon coeur enflammé l'est vite,
Et je rêve qu'un jour on m'édite,
Ces quelques vers couchés très vite,
Que ma inspiré Aphrodite.