H élène. (*)                                            

 

Son doux regard plein de mystère,

Venu du fond de ses yeux clairs,

M’ apparut comme une prière,

Comme un appel vers la lumière.

 

De mon esprit ensorcelé,

Je ne pouvais pas détacher,

L’image de cette dulcinée,

Qui rendait mon cœur médusé.

 

Je croyais que j’avais rêvé,

Que cette douce apparition,

D’elle-même viendrait à s’éclipser,

Et que reviendrai la raison.

 

Mais cela était sans compter,

Sur ce qu’on appelle destinée,

Et à nouveau j’ai rencontré,

De mes doux émois, le sujet.

 

Poussé par l’envie de séduire,

Sans me soucier de l’entourage,

Et sans me soucier de mon âge,

Lui ais fait part de mon désir.

 

Sans avoir le temps de comprendre,

Nous nous sommes mis à nous éprendre

L’un de l’autre, comme aspirés

Dans un tourbillon de baisers.

 

Nos corps alors se sont liés,

Et nos coeurs se sont mis à vibrer,

J’ai découvert la volupté

Que celle-ci donnait sans compter.

 

A ce moment là j’ai compris,

Que cela devait être écrit,

J’aimais alors à perdre haleine,

Cette Déesse au nom d’ Hélène.

 

(* L'amour promis à Pâris)