Pour Hayette Méchouar.

Hayette.

 

Lorsque je l'aperçus,

Derrière un vieux bureau,

Mon coeur se sentit nu,

Je ne pus dire un mot.

 

J'étais tétanisé

Par cette apparition,

Et je croyais rêver,

Ou en pleine fiction.

 

Son sourire angevin

Me transperça le coeur,

Je lui tendis la main

Pour cacher ma torpeur.

 

C'est la voix d'un ami,

Que j'étais venu voir,

Et que je remercie

D'être arrivé plus tard,

 

Qui finit par m'aider

À reprendre mes esprits,

Moi qui déjà rêvais

De ce visage exquis.

 

"Salut, comment vas-tu",

Me dit-il en un mot,

"Avais-tu déjà vu

La mascotte du boulot ?"

 

Et il me présenta

Celle qui représentait,

Aux yeux de tous ces gars,

La femme dont on rêvait.

 

"C'est Hayette", me dit-il,

"d'origine Kabyle,

Cette charmante hôtesse

Fait ici des prouesses".

 

Et il m'apprit alors

Que pour vaincre le stress,

Elle pratiquait des sports

Où règne la sagesse.

 

Tout comme l'Aïkido,

Elle décida un soir,

De se mettre au judo,

Car Hayette aimait choir.

 

Depuis ce jour divin,

Je ne cesse de penser,

A cette dulcinée

Qui réveille mes instincts.