Comme j’aime le matin m’éveiller en pensant,
Que peut-être nos mains s’uniront pour longtemps,
Que tous deux nous ferons sur la route du temps,
Un long bout de chemin guidés par nos vingt ans,
Car il est vrai que même, l’âge n’est pas important,
Lorsque deux êtres s’aiment, ils ont toujours vingt ans,
Et leurs coeurs sont alors loin de tous les tourments,
Habités par l’envie de dévorer le temps.
Comme j’aime quand vient le soir m’endormir en pensant,
Qu’à nouveau notre histoire connaîtra le printemps,
Ce printemps qui réveille dans le coeur des amants,
Le désir, l’appétit, de vivre intensément.
Lui qui nous conduira sans doute au firmament,
Si tous deux nous aimons l’autre passionnément,
Car l’amour comme la vie quand ils sont exaltants,
Conduisent à l’infini, bien au delà du temps.